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Elif Shafak, une auteure que nous adorons !


Trois filles d’Eve, Elif Shafak, éditions J’ai lu, 8,50€

Le dernier roman d’Elif Shafak est paru en poche le 20 Mars dernier, pour notre plus grand plaisir !


Trois filles d’Eve relate les souvenirs d’une femme turque, Peri, sur son enfance et sa vie d’étudiante à Oxford, alors qu’elle se trouve à un diner mondain de la bourgeoisie stambouliote. Elle se remémore essentiellement ses deux amies étudiantes, Shirin, iranienne indépendante et quelque peu provocatrice, et Mona, musulmane pratiquante et féministe. Sans parler du professeur Azur, qui aura marqué la vie des trois jeunes femmes. Les souvenirs de Peri vont également se diriger vers son enfance, tiraillée entre un père laïc et une mère profondément pieuse.

L’auteure nous livre une critique de la religion et des rêves de jeunesse heurtés à la réalité culturelle de leurs origines. La lecture est très agréable et prenante !


Un roman à lire de toute urgence !



Cette nouvelle parution est une belle occasion de revenir sur l’auteure et sur ses textes les plus connus !


Elif Shafak est une auteure turque, qui vit et travaille à Londres. Ses ouvrages mêlent Orient et Occident, ce qui leur donne une portée cosmopolite. L’auteure est très engagée dans les droits des femmes et dans la lutte contre le fanatisme religieux. Elle est considérée comme une auteure best-seller en Turquie, même si l’Etat a tenté de la poursuivre en justice pour avoir abordé le génocide arménien dans son roman La bâtarde d’Istanbul.



La bâtarde d’Istanbul, Elif Shafak, éditions 10/18, 8,10 €

Ce roman relate le parcours de deux jeunes femmes, et des générations qui les précèdent : Amy, américaine s’interrogeant sur ses origines arméniennes, et Asya, la « bâtarde », vivant en Turquie avec sa mère et ses trois tantes. L’amitié naissante de ces deux femmes va provoquer des révélations sur leurs familles. A travers l’exploration des parcours de quatre générations de femmes, Elif Shafak nous montre une Turquie divisée sur son histoire, tout en restant moderne. Et elle ne se prive pas de lancer quelques piques aux Turcs et aux Arméniens…










La religion est omniprésente dans les ouvrages d’Elif Shafak. Souvent critiquée, elle peut-être glorifiée dans sa tolérance et dans les bienfaits qu’elle apporte.



Le roman Soufi, mon amour est un parfait exemple de ce rapport à la religion. Nous suivons Ella, américaine mariée, avec enfants, qui doit corriger un manuscrit relatant une histoire du XIIème siècle : la rencontre du poète Rûmi avec le plus célèbre derviche du monde musulman. Ella est absorbée par ce roman, et se retrouve prête à tout quitter pour être pleinement initié au soufisme. Le lecteur se trouve par la même occasion emporté dans le roman, incapable de poser le livre ! Cette belle histoire du XIIème siècle explore toutes les faces de la religion, du fanatisme à la tolérance, de la noirceur des âmes à la beauté des actes pouvant être réalisés dans l’amour et le respect de l’autre. La spiritualité occupe le premier rôle de ce roman, qui est une réussite totale !

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